Une maman solo tient sa petite fille sans ses bras
SOCIÉTÉ

Quatre points clés pour aider les mamans solos à tenir le coup dans la joie et l’optimisme

Les mamans solos vous êtes des équilibristes ! Sans cesse sur la ligne de crête, vous êtes 2 millions en France à élever vos enfants seules. Vous devez être sur tous les fronts en même temps, mais, bien que courageuses et de bonne volonté, vous vous sentez fragiles et fatiguées parfois… Cœur de mère et cœur de femme, comment arriver à tout harmoniser et tout assumer sans craquer ? Voici des points clés pour aider les mamans solos à tenir le coup, tout en restant joyeuses et optimistes.

 

Un article rédigé par Caroline Taisne, rédactrice web SEO et maman solo

 

 

1.       Maman solo : bien s’entourer pour avoir le bon mindset

 

Ton état d’esprit ou mindset est fondamental pour tenir le coup. La source de tout, c’est ta force de vie. Que ta situation de maman solo soit choisie ou subie, tu as besoin d’être entourée de personnes joyeuses et bienfaisantes. Essaie de créer un petit cocon d’optimisme autour de toi. Choisir l’optimisme pour une maman solo, c’est toujours regarder ton enfant comme une joie profonde et non comme une « charge mentale ».

 

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé », disait Voltaire

 

Une maman solo porte son bébé dans ses bras
Ⓒ Pixabay

 

Oui le bonheur ça se décide, et un entourage positif est un point clé pour être une mère solo heureuse et fière de l’être. Voici quelles sont les bonnes personnes pour toi :

          celles qui sont chaleureuses, saines et qui dégagent de bonnes ondes ;

          celles qui t’écoutent sans te juger et t’entraînent vers la sérénité ;

          celles qui échangent avec toi sur vos problématiques communes ;

          celles qui te valorisent et te renvoient une belle image de la mère que tu es ;

          celles avec qui tu peux partager des sorties au square, des vacances avec les enfants… ;

          celles qui t’encouragent et te consolent quand tu flanches.

Attention c’est important : plus que quiconque, il te faut être bien entourée, c’est-à-dire avoir des personnes bienveillantes et généreuses dans ton entourage proche. Ce sont elles qui t’aideront à prendre de la hauteur quand tu n’en peux plus, à croire à ton challenge et à garder ta petite flamme bien vivante.

 

 

2.       Faire passer l’essentiel avant l’urgent, tout en s’organisant efficacement

 

L’éducation, les devoirs, les courses, le travail, les lessives, les repas, les conduites, les inscriptions, les réunions de parents, les bains, l’autorité, la tendresse, les câlins du soir… Help ! Comment s’organiser pour réussir à tout faire sans craquer ? Maman solo, maman sous l’eau !

 

Alors voici notre point clé n° 2 : faire passer l’essentiel avant l’urgent. C’est-à-dire l’amour avant la logistique. S’occuper en priorité de soigner le lien d’affection, les moments d’échange avec ton enfant, le dialogue, prendre de ses nouvelles, lui donner confiance en lui pour l’accompagner vers l’autonomie, lui demander son ressenti du moment, bref prendre du temps pour le faire parler et l’écouter. Faire du soin de la relation le cœur du dispositif.

 

Pour arriver à cela, oui il faut être super bien organisée ! À son rythme et à sa façon, chacune essaie de faire face et d’optimiser son emploi du temps et l’efficacité logistique : certaines utilisent des calendriers, d’autres des rappels, des post-it, des listes de tâches… Finalement, tout finit toujours par se faire…

Mais comment ne pas s’affoler quand un grain de sable vient gripper le rouage ? Là encore, mobilise tes ressources intérieures ; essaie de prendre aussitôt du recul pour distinguer calmement une montagne d’une taupinière, discerner les options à prendre et choisir les bonnes personnes à solliciter. Et fais aussi confiance à tes enfants, ils sont comme toi : pleins de ressources !

Super maman solo, tu es sans cesse « pied au plancher » dans ta vie de tous les jours, tu n’as pas le choix ! Mais de temps en temps, essaie vraiment de lâcher prise, de te détendre et de reporter ce qui n’est pas essentiel pour passer un bon moment avec ton enfant : cela vous fera chaud au cœur à tous les deux !

 

Une maman solo tient sa petite fille sans ses bras
Ⓒ Pixabay

 

 

3.       Se ressourcer pour tenir le coup : une mère seule doit être douce avec elle-même !

 

Maman célibataire : n’oublie surtout pas de rester épanouie et ouverte sur le monde ! Tu as le droit de continuer à faire la fête, rigoler, cultiver tes amitiés, avoir une vie sociale ; le droit aussi d’adorer ton travail et de conjuguer ta vie d’entrepreneure avec ta vie de mère. La curiosité et l’humour sont des clés pour ne pas devenir une mater dolorosa amère et plaintive…

 

Prends aussi du temps pour soigner tes blessures. Certaines mamans solos, par exemple, ont été quittées par leur conjoint durant leur grossesse et ont besoin de se reconstruire. Pour se remettre de ce traumatisme d’abandon, il faut puiser au plus profond de ses ressources pour réinventer son équilibre humain et féminin, en regard avec la maternité.

 

Quoi qu’il en soit, fais-toi confiance et sois douce avec toi-même. Accueille tes émotions, n’essaie pas d’être parfaite et ne culpabilise pas. Comme le conseillait Donald Winnicott, pédiatre et psychanalyste britannique du début du XXe siècle, il s’agit « d’être une mère suffisamment bonne ». Tu n’as pas le devoir d’être exceptionnelle donc ne te fixe pas d’objectifs inatteignables : tu es seule aux commandes et tu fais de ton mieux : sois fière de toi !

 

L’auto-empathie et la douceur de la maman solo avec elle-même, c’est aussi s’autoriser à se ressourcer et à prendre soin de sa vie de femme. Tes seuls divertissements ne doivent pas être Jumbo l’éléphant, les Marvel et Kirikou. Tu dois te préserver un espace pour ta vie personnelle, intérieure, intellectuelle, culturelle, spirituelle ; des moments pour te recentrer, rencontrer des gens et te faire plaisir.

 

 

4.       Mère célibataire : les écueils à éviter pour le bien de l’enfant

 

Disons les choses clairement : éduquer son ou ses enfants toute seule sans le papa n’est pas chose facile. Voici quelques écueils à essayer d’éviter :

 

–          Être trop fusionnelle avec son enfant 

 

Bien avoir à l’esprit qu’une mère seule avec son enfant forme une famille, pas un binôme ni encore moins un couple. Pour éviter le recroquevillement mère-enfant, il est important d’avoir la « porte ouverte attitude » : inviter souvent des amis, pour déjeuner le dimanche par exemple, inviter les copains de ton enfant pour des repas, des soirées pyjama et autres initiatives festives ; ce afin de rendre le foyer vivant et ouvert sur l’extérieur et ne pas rentrer dans une forme d’ambivalence maternelle concentrique.

 

–          Le manque de contre-pouvoir 

 

A la maison l’autorité parentale c’est uniquement toi. Mais qui te dira stop à toi si tu vas trop loin, si tu prends une mauvaise décision, si tu t’entêtes dans un conflit avec ton enfant ? Il est important de prendre conseil à l’extérieur auprès de personnes de confiance et de reconnaître ses torts auprès de ton enfant si tu sens que tu t’es trompée.

 

Une maman solo lit une histoire avec sa fille
Ⓒ Pixabay

 

 

–          L’inversement des rôles 

 

L’enfant qui devient protecteur de sa maman. Attention de ne pas laisser cette « parentification » s’installer, qui troublerait l’équilibre de ton enfant et pourrait le déstabiliser dans son développement psychique.

 

 

–          Passer ses nerfs sur son enfant

 

Pour éviter d’arriver à saturation et faire peser son épuisement sur son enfant, il est important de se faire accompagner. Et quand tu es au bout du rouleau, ose demander de l’aide à tes proches et rejoindre des réseaux associatifs de mamans solos et de psychologues.

 

La joie d’être mère est insondable malgré la solitude et le rythme effréné, et ça vaut le coup de tenir bon ! Alors, appuie-toi sur tout cet amour, va avec la force qui t’anime et crois en ta bonne étoile…